Angela7574 a écrit :
Je vois mieux ce que tu veux dire, et honnêtement ça ne parait pas si incohérent qu'à première vue.
Je suis assez d'accord avec le fait de créer un contexte sécurisant et c’est vrai que j'avais pas vu les choses de cet angle là.
Néanmoins, je trouve ça assez dommage de fermer ça à des gens qui se "sentent" mais ne "sont" pas. Mais je comprends ce que tu veux dire.
Je comprends, moi aussi parfois dans l'idée j'aimerais participer à certaines réunions qui ne me sont pas ouvertes parce que je suis blanche. Mais si j'y réfléchis bien : suis-je vraiment indispensable ? Non. Suis-je concernée par ces questions ? Non. Puis-je m'éduquer ailleurs ? Oui. Parce que ces groupes sont là pour permettre de s'exprimer "en tant que", dire ce que l'on vit au quotidien, se donner des "conseils" sur comment appréhender et gérer ces oppressions. Et moi j'en ai pas besoin parce que, par exemple, je ne me fais pas contrôler en sortant du bus ou du métro, contrairement à mon ami turc qui lui l'est quasiment à chaque fois.
Faut bien comprendre que, si ces groupes peuvent donner lieu à des débats entre personnes concernées, ils ne sont pas à pour éduquer les gens. Du coup on n'a pas grand chose à y faire.
C'est comme si je voulais participer à un entraînement d'handisport, c'est complètement con
Ça permet de parler sans se soucier du jugement. On peut avoir le meilleur des alliés à ses côtés mais hésiter à parler, je sais pas, de son viol, de son quotidien de femme battue etc. Et c'est parfaitement légitime.
Si jamais quelqu'un veut vraiment comprendre les enjeux de la non-mixité, je pose cet article de SUD Education qui explique assez bien le pourquoi du comment :
http://www.sudeducation.org/Mixite-Non-mixite-quels-outils-de.html
Dernière modification par HelvegeN (Le 28-12-2017 à 18h20)