Aradalwenn a écrit :
"Dédoublement de personnalité", raaaaaaah
Je sais pas d'où sort cette idée reçue, mais ça me hérisse le poil à chaque fois que je l'entends/la lis, et plus le temps passe, plus ça m'énerve !
Aradalwenn a écrit :
Et avec ça des gens sont en mode "je suis un peu schizophrène parfois", raaaaaaaaah! Bande de C qu'on n'ont jamais vu un vrai schizophrène. (Comme la débile qui m'a sorti une fois "moi aussi je suis un peu bipolaire parfois", j'avais envie de lui arracher les yeux)
Ouaip ! Tout le monde est un peu bipolaire, tout le monde est un peu dépressif, tout le monde est un peu autiste
Aradalwenn a écrit :
Hellyana a écrit :
D'ailleurs si un.e schizophrène lit cet article et ne le trouve vraiment pas drôle, ce sera sûrement dû à son manque d'humour.
Un schizophrène qui lit cet article a de grandes chances de ne pas se sentir concerné, vu qu'il n'ont pour la plupart pas conscience d'être schizophrène. C'est la grande caractéristique de la psychose, l'altération de la réalité. Pour eux ils ne sont pas malades, ce qu'ils voient/entendent/croient est plus que réel, aussi réel que le fait que j'écris ce post à l'instant. Même si tu leur dis que c'est pas réel, ce qui n'est pas à faire en fait car ça les rend encore plus confus et ça brise la relation de confiance car ils ne se sentent pas crus ni pris en compte. Il est possible que certains prennent conscience de la maladie et que ce qu'ils perçoivent n'est pas réel, selon l'intensité de la maladie ou leur capacité d'adaptation après le traitement (si le traitement fonctionne, il y en a qu'on arrive jamais à stabiliser), mais ça reste une minorité, la plupart sont en institution ou avec un suivi psychiatrique à domicile à vie.
Effectivement, beaucoup de schizophrènes (pas tous) n'ont pas conscience de leurs troubles en période de crise mais ça ne veut pas dire qu'iels n'en n'ont pas conscience le reste du temps
L'idée qu'un.e schizophrène est forcément inconscient.e de son état, forcément incohérent.e, etc. peut être problèmatique puisqu'elle amène parfois à un retard de diagnostic et de prise en charge (et pendant ce temps la maladie s'aggrave et le pronostic devient moins bon) et/ou, et même quand le diagnostic est officiel, à un déni de la maladie de la part des proches.
Et il y a quand même plus de gens qui connaissent une rémission durable que de gens qui ne se stabilisent jamais (...puis il y a tous les entre deux).
Je n'ai pas de statistiques mais je ne pense pas que les schizophrènes en institutions ou en soins à domicile à vie soient la majorité (ceci dit je ne suis pas sûre de ce que tu entends par "soins à domicile" donc possible que je me méprenne sur ce que tu as dit, possible aussi que les prises en charge habituelles ne soient pas les mêmes en France et en Belgique -?)
Aradalwenn a écrit :
C'est compliqué car il y a autant de formes de schizophrénie que de personnes schizophrènes
Ouaip.
Aradalwenn a écrit :
Hellyana a écrit :
(et au passage, 'me demande quels étaient les critères pour être considéré.e "équilibré.e" à la fin du Moyen Age).
Boh, ce qu'on appelle délire mystique aujourd'hui était vu comme un message de Dieu à l'époque tellement ils étaient ultra croyants. Jésus aussi serait considéré comme schizophrène à l'heure actuelle. Les délires mystiques (genre Dieu leur parle, ou ils sont Dieu ou le messie) sont fréquents chez eux.
C'est clair ! Mais à ceux qui ont rédigé l'article apparemment ça ne leur à pas traversé l'esprit que selon les lieux et les époques la perception que l'on a des personnes atteintes de "troubles" (éventuels), voir délirantes, varie.
Sinon, autre sujet, autre phrase :
"On peut observer que les vegans hystériques sont principalement des femmes. Bon courage pour imposer vos idées aux hommes. On s'assoit déjà dessus au quotidien. Ça ne risque pas de changer"
Sous le doux poudroiement l'arbre à peine remue de peur de laisser choir la fourrure menue dont ses bras arrondis retiennent la pâleur...