Personnellement je me lave toujours la vulve avec un savon au PH neutre adapté pour les zones intimes de la marque Cytéal. C'est un antiseptique efficace pour prévenir l'apparition des boutons, irritations, etc.

Il ne faut pas oublier que notre petit coquelicot n'est pas exposé qu'aux protections hygiéniques (qui sont déjà pas top niveau composition) mais aussi à différents textiles, aux frottements quand on marche, à la poussière et à diverses bactéries. C'est important de nettoyer cette partie mais avec des produits adaptés, et surtout de bien la sécher pour éviter la prolifération des bactéries qui se développent en masse avec l'humidité, et qui causent en outre des mauvaises odeurs, voir des boutons, irritations...

L'hygiène intime est très importante, plus encore que sur d'autres parties du corps car il s'agit-là de muqueuses (comme l'intérieur de la bouche) : on y trouve de tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi !

13/14 ans, je crois que c'était un 3 janvier (ouais ça je me souviens), dans les toilettes à mon cours de solfège. AVANT le cours. On aime.

Salut, je pose la question ici car cela me semble l'endroit adapté : est-ce que certaines d'entre vous on déjà testé les éponges menstruelles ? Est-ce que vous savez si c'est adapté pour les pertes abondantes et très — excusez-moi pour l'image — liquides ? Et enfin, est-ce que vous savez comment ça s'entretient et où ça s'achète ?

J'aimerai passer à des protections un peu plus respectueuses de mon petit coquelicot, et la « coupe » me rebute un peu... J'ai également pratiqué le flux instinctif pendant environ 2 ans mais depuis que je reprends la pilule, mes pertes sont trop liquides, du coup je saigne pour ainsi dire tout le temps pendant la grosse période. Je suis vraiment déçue car j'ai vite maîtrisé cette technique et qu'elle me convenait très bien

Il y a d'autres techniques pour apaiser les douleurs menstruelles avant de parler tout de suite de la pilule... xD

Personnellement c'est l'inverse : avant de prendre la pilule, j'avais de légers spasmes mais rien d'insoutenable. Dès que je l'ai prise par contre... j'avais des contractions absolument insupportables. A chaque fois que je suis indisposée, les premières 48 heures sont un vrai cauchemar. Et comme si ça ne suffisait pas, je suis insensibles aux médicaments. La seule chose qui m'apaise un peu c'est de me comprimer le bas-ventre (soit en appuyant dessus, soit en me mettant en position fœtale).

Je trouve ça très arbitraire ta façon d'en parler. Le problème ne vient pas « des filles qui sont anti prise d'hormones et anti pilules » dans la mesure où le problème c'est la pilule (et pas une communauté motivée par des idéologies très variées et qui peuvent n'avoir aucun rapport avec le domaine médical, ce dont moi je parle).

La pilule est un contraceptif hormonal qui se prend de la même manière qu'un traitement. Le principe d'un traitement est de soigner une maladie, or la pilule ne soigne rien (pour une patiente lambda, sans problèmes hormonaux comme la thyroïde par exemple dont les symptômes peuvent être atténués avec la pilule). Elle est toxique, cause des effets secondaires, stérilise, modifie la structure de l'endomètre, etc. Parmi ces actions, elle peut donc causer une atténuation des douleurs, mais ce n'est pas sa fonction et elle n'est pas censée être délivrée pour ça : c'est pour cela qu'elle nécessite une prescription qui doit être précédée d'un bilan sanguin et d'un suivi généralement trimestriel (exception faite si la patiente prend la pilule depuis plusieurs années sans soucis, on peut lui délivrer une prescription renouvelable tout les 6 mois, voir valable pour un an).

A l'inverse, il y a bon nombre de médicaments délivrés sans ordonnance qui sont fait exprès pour soulager les douleurs menstruelles. Et bien sûr les contre-indications, mélanges, effets secondaires listés sur la notice sont moins nombreux que pour la pilule.

Je pense que tu traites le sujet à l'envers et avec beaucoup de désinvolture. Peut-être que je me trompe, et loin de moi l'idée de tenir un discours qui se veut foncièrement incriminant (sachant que je prends moi-même la pilule depuis des années, ce serait un peu hypocrite) mais je pense que dire à une jeune fille de 11 ans qui se demande si les règles font mal que « généralement la pilule apaise les douleurs » c'est un peu irresponsable. Si la première et unique chose que tu proposes comme solution à une jeune fille certainement à peine pubère et désinformée (sinon elle ne poserait pas cette question) est un traitement hormonal, elle va forcément s'orienter vers ça en premier puisque c'est ce qu'on lui aura conseillé, et les risques qu'elle prendra seront plus nombreux que si tu lui avais recommandé de prendre un ibuprofène ou d'utiliser une technique de grand-mère (bouillotte etc).

Je me répète (au cas où) mais loin de moi l'idée de prôner un discours totalitaire ou de créer un conflit. Je pense juste qu'en tant que femmes adultes, c'est de notre responsabilité d'informer et de prévenir les plus jeunes et de les conseiller avec nuance.

Bonjour. Tout d'abord, désolée pour la réponse tardive ! Je ne vous ai pas oublié, j'étais simplement occupée. Je vais répondre aux questions qui m'ont été posées en espérant qu'elles soient plus claires que mes précédents messages.

Lunavha a écrit :

Maelune a écrit :

Elle est toxique, cause des effets secondaires, stérilise, modifie la structure de l'endomètre, etc.

1) Qu'est-ce que tu entends par toxique?
2) Elle provoque des effets secondaires, comme tout moyen contraceptif; et tu peux très bien en avoir très peu voire pas (si tu en as beaucoup c'est que ce n'est pas le contraceptif qui te convient, ou que ta pilule n'est pas bien dosée pour toi).
3) Une. Pilule. Ne. Rend. Pas. Stérile.
Aucun contraceptif ne rend stérile.
PAR CONTRE, ça réduit drastiquement les risques d'avoir des bébés .
99,9% de chance de ne pas tomber enceinte sous pilule (en théorie), 99,7% en pratique (parce que dans la vie de tous les jours, on peut la vomir, l'oublier, etc).
4) Oui, elle modifie la structure de l'endomètre. Elle le diminue, d'où la diminution des douleurs (voire leur disparition) en cas de prise de pilule. Et elle diminue les chances de choper un cancer de l'endomètre.

Je comprends ton but, et je vois bien que celui-ci n'est pas de diaboliser la pilule (ce qui serait ballot, vu que tu la prends ), simplement, comme tu l'as si bien dit:
"Je pense juste qu'en tant que femmes adultes, c'est de notre responsabilité d'informer et de prévenir les plus jeunes et de les conseiller avec nuance."
Je souligne le "avec nuance", qui manquait justement un peu dans la phrase que j'ai citée au-dessus.
Informer ça veut dire souligner les aspects négatifs ET positifs. Et quand on a 14 ans et qu'on lit que la pilule c'est toxique ça rend stérile et tout... Bah ça donne pas bien envie de la prendre, voire de prendre une contraception tout court ("la pilule c'est des hormones, donc tout moyen de contraception hormonale doit être aussi dangereux !!" -> exemple d'une ado lambda à la lecture de la phrase au-dessus, et qui n'aurait pas fait ses 6 ans de médecine en spécialisation gynéco).

La première chose que je souhaite rappeler que vous semblez avoir éludé dans mon message (je fais également référence aux réponses qui ont suivi le post sus-cité) c'est que dans le cas présent, il n'était pas question de présenter la pilule contraceptive à quelqu'un qui souhaitait la prendre, mais d'expliquer en quoi ce n'était pas un anti-douleur (et donc quels sont les risques liés à la prise de ce produit comparé à d'autres alternatives ou médicaments qui sont fait pour). De même, on ne conseillera pas à quelqu'un de se couper le doigt pour une infection bénigne afin de s'en débarrasser comme l'on pourrait le faire si la personne était atteinte d'une gangrène. Ou encore, on ne préconiserai pas une chimiothérapie pour se débarrasser de la grippe, pourtant, ces deux solutions permettent de se débarrasser du problème initial : elles ont des avantages certains, mais également des risques. Or, on se concentrera essentiellement sur les risques pour contre-indiquer une solution à laquelle des alternatives moins dangereuses sont possibles (peu importe le degrés de gravité : même s'il s'agit d'un simple mal de tête, un médecin vous recommandera toujours de commencer par le plus faible dosage d'anti-douleurs et de prendre un traitement plus lourd si ça ne marche pas, car même le plus banal des médicaments comporte des risques). En conclusion il est tout à fait normal que je mette l'accent sur les points négatifs, comme je pense que vous le feriez dans une situation où vous pouvez proposer à une personne une solution à ses problèmes comportant moins de risques. Si la discussion tournait initialement sur les avantages et inconvénients de la pilule en tant que contraceptif, je les aurai énoncé sans soucis, mais pas dans le cadre où on la propose comme anti-douleur hypothétique (cela reste un traitement lourd).

Voilà pour ce point, je tenais à remettre les choses dans leur contexte.

« Qu'est-ce que tu entends par toxique ? »

Littéralement ce que cela veut dire : c'est un produit dont les composants ont des effets nocifs sur l'organisme (qui font partie des effets volontaires indépendamment des effets secondaires qui varient d'une personne à une autre). Par exemple, les progestatifs présents dans la composition des pilules contraceptives ont entre autres pour effet de réduire de manière significative les sécrétions qui irriguent le passage des spermatozoïdes. Cependant, l'absence partielle de ces sécrétions fragilisent la zone intime, la rendant plus sensible à toute formes de maladies (bénignes comme + graves). Ôter au corps une partie de ses facultés à se protéger voir à se régénérer est littéralement ce qui détermine quelque chose de toxique.

« Elle provoque des effets secondaires, comme tout moyen contraceptif; et tu peux très bien en avoir très peu voire pas (si tu en as beaucoup c'est que ce n'est pas le contraceptif qui te convient, ou que ta pilule n'est pas bien dosée pour toi). »

Je me répète pour ce point : ici elle n'a pas été conseillée comme contraceptif mais comme anti-douleur. L'aspirine en est un également, pourtant il est déconseillé pendant les règles. Pourquoi ? Parce que les risques que peuvent causer une fluidification du sang (ce que cause l'aspirine) sont plus dangereux que de simples douleurs menstruelles. On préconise donc un autre traitement pour ce problème.

« Une. Pilule. Ne. Rend. Pas. Stérile. »

... La pilule stérilise, c'est sa fonction. Un ovaire qui ne produit pas d'ovule est un ovaire stérile. Attention, je n'ai pas parlé de stérilité chronique, si l'on s'arrête à la forme des phrases qu'on lit et qu'on sort les propos de leur contexte, on a pas fini de se marcher dessus et de se corriger pour dire la même chose ! xD

« Oui, elle modifie la structure de l'endomètre. Elle le diminue, d'où la diminution des douleurs (voire leur disparition) en cas de prise de pilule. Et elle diminue les chances de choper un cancer de l'endomètre. »

Attention aux affirmations car là il est question de conditionnel. Les douleurs menstruelles ne sont pas causés par la taille de l'endomètre mais par les contractions utérines, choses qui n'ont rien à voir ensemble.

Voilà, je pense avoir tout dit. En espérant que ce soit un peu plus clair cette fois, désolée pour le pavé !

Dernière modification par Maelune (Le 29-03-2017 à 20h04)