Hop hop hop
RektGang
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Hop hop hop
(Je lis, j'apprends, je lis, maintenant je sors de mon sous-marin et j'écris)
C'est bien de vouloir féminiser des mots, mais j'ai pas très bon espoir que ça rentre dans les habitudes, vu que des mots féminisés déjà existants depuis longtemps ne sont pas forcément utilisés. Si les professions autrefois masculines se féminisent, l'usage des termes ne semble pas encore de vigueur... Quand j'entends une chirurgienne (assez jeune) dire "bonjour, Docteur XXX, je suis le chirurgien", ça m'a fait assez tiquer. Comme on me regarde bizarrement quand j'utilise le terme "doctoresse" pour désigner un(e) médecin de sexe féminin, souvent on dit "le docteur" que ce soit un homme ou une femme. Pourtant les termes "chirurgienne" et "doctoresse" sont tout à fait français, pourquoi ne pas s'en servir?
A l'inverse, je suis un peu fatiguée aussi d'expliquer la signification du terme "sage-femme" aux gens qui disent "et un homme ce sera sage-homme? c'est moche, les hommes n'ont pas à faire ce métier, les bébés c'est un truc de femmes". Oui je connais un homme qui est sage-femme et très épanoui là-dedans, pourquoi ce serait réservé aux femmes? (parce que le terme "sage-femme" signifie "qui a la connaissance de la femme", la femme est ici la patiente et non le/la soignant(e))
(Désolée pour la limitation des exemples au monde médical, mais ce sont les seuls vécus et concrets que j'ai en tête)
J'avais lu aussi pas mal de choses sur le "masculin neutre" en français pour justifier le fait d'être contre l'écriture inclusive... C'est vrai qu'on dit "il pleut", "il y a",... Le "il" n'est pas masculin ici mais neutre, mais pourquoi "il" et pas un autre terme neutre? Comme les anglophones ont "it" par exemple, on a le "on" qui est neutre mais pas applicable partout ("on pleut"...) J'ai l'impression que le masculin utilisé comme neutre reste une exception. Mais à nouveau pour introduire ça... Suffit de voir comment les gens chient une pendule pour "nénufar" ou "ognon" (j'avoue c'est bizarre), comme je commence seulement à m'habituer à lire "iels" ou "celleux", que je n'utilise personnellement pas car je trouve ça "bizarre" dans le sens "laid" (désolée), je préfère ils/elles et ceux/celles (et j'espère que ça n'est pas moins inclusif même si après réflexion ça fait fort binaire).
Après je serais curieuse de connaître l'histoire derrière le fait que le féminin l'emporte dans certaines langues comme le néerlandais ("Ze" signifie "elle", "ils", et "elles") et l'allemand (pareil pour "sie"). En français c'est clairement une histoire de sexisme ("le masculin est plus noble blablabla", et va te faire), dans ces langues c'est pour quoi? (et comme vous avez l'air beaucoup plus calées que moi dans ce domaine, je fais confiance à votre expertise )
Dernière modification par Aradalwenn (Le 25-11-2017 à 09h25)
J'ai l'impression aussi... Des gens trouveront toujours à redire peu importe les explications qu'on leur donne, comme si c'était une tare de dire "ah oui, je ne savais pas, je me suis trompé(e)" ou qu'il fallait absolument avoir le dernier mot en cas de désaccord. Personnellement je me pose beaucoup de questions, je lis beaucoup ce topic en cachette et je sais aussi que je m'exprime maladroitement donc je m'abstiens souvent pour ne pas risquer d'offenser quelqu'un sans le vouloir. Mon post était une réflexion et un questionnement.
Dernière modification par Aradalwenn (Le 25-11-2017 à 13h47)
Pour la question de "est-ce que ça va se répandre, la féminisation des métiers", je pense que ça dépend beaucoup de la volonté politique Ce sont les locuteurs qui, ultimement, décident, mais interdire ou encourager des termes, ça a son influence et son importance.
Je prends l'exemple que je connais bien (le Québec) : l'OQLF, qui est notre organisme gouvernemental pour la défense du français (loi sur l'affichage, terminologie française rapide des nouveaux emprunts à l'anglais pour les professionnels et traducteurs), a soutenu avec force la féminisation, de même que les responsables de la langue à la télévision. Le gouvernement en place ne s'en est pas trop trop mêlé. Ça a été inclus dans les manuels scolaires sans trop de chichi. Les enseignantes, surtout des femmes, ont pour la plupart embarqué et enseigné ces professions féminisées (j'ai appris une professeurE, docteurE, auteurE, et toutes les autres "laideurs"). On a une société scolarisée au-delà du début de l'adolescence depuis 2 générations seulement. Le contexte était hyper favorable*. Là, en France, il ne le semble pas trop trop (mais ça se travaille). À voir! C'est à force d'entendre et de lire que l'habitude se crée
Hellyana : J'ai lu et je te répondais quand j'ai réalisé que tu ne m'as pas lue ou pas comprise, que tu n'as pas lu ou pas compris le lien envoyé ni regardé la vidéo que j'ai posté = je perds mon temps pour rien, tant pis. Si le sujet t'intéresse, je t'invite à regarder la vidéo sur l'écriture inclusive de Linguisticae, à jeter un oeil aux travaux d'Anne-Marie Beaudoin-Bégin (l'insolente linguiste) et à regarder les résultats des enquêtes du site et maintenant livre Le français de nos régions pour avoir une idée de la variation linguistique française (qui ne cause pas de chaos ni rien, preuve que plusieurs variantes peuvent être utilisées en même temps sans soucis, comme une auteure, un auteur femme ou une autrice, et que l'argument de la laideur est TOUJOURS subjectif, sujet à changements et condescendant o/). D'ailleurs, much love sur la phrase qui semble vouloir dire que si je suis Québécoise, ça peut se comprendre que j'utilise des termes "moches" sans soucis, mais qu'en France, franchement, ça se fait pas, quelle honte ♥♥♥
* Par contre, c'est pas tout rose, non plus, hein. Je dis "autrice", je me fais jeter des regards confus au mieux (selon les cas, ça se transforme en curiosité ou en regard hostile ). Et y a un gros mouvement anti-féministe en ce moment, ce qui n'aide à rien. Et je précise que j'ai simplifié, c'est "en gros" ce qui s'est passé.
Réponse au post du dessous envoyée par MP le 25 novembre, au cas où ça intéresserait quelqu'un
Dernière modification par Iana92 (Le 11-12-2017 à 18h57)
Iana92 a écrit :
que l'argument de la laideur est TOUJOURS subjectif, sujet à changements et condescendant o/).
Iana92 a écrit :
D'ailleurs, much love sur la phrase qui semble vouloir dire que si je suis Québécoise, ça peut se comprendre que j'utilise des termes "moches" sans soucis, mais qu'en France, franchement, ça se fait pas, quelle honte ♥♥♥
Dernière modification par Hellyana (Le 25-11-2017 à 20h49)
Un mooc (inscription jusqu'au 31 décembre) sur les violences faites aux femmes. Parce que les violences faites aux femmes sont plurielles, ne se limitent pas aux violences conjugales et v**ls. Parce qu'après l'affaire Weinstein, et maintenant Tron, on entend toujours que les femmes l'ont bien cherché et qu', au fond, elles ont aimé ça. Parce qu'il faudra encore et encore lutter contre l'objectivation des femmes et les discours ambiants cette initiative est fondamentale.
Oui et pour nuancer le "débat" si je puis dire, un mini thread assez cru sur pourquoi le nouveau son de Big FLo & Oli, c'est pas si chouette que ça en a l'air (et encore moins féministe abba66)
https://twitter.com/Fredouat/status/942064808463142913
Dernière modification par HelvegeN (Le 17-12-2017 à 13h29)
Concernant Bigflo et Oli, j'ai du mal avec leur chanson "Dommage". Comment peut-on mettre sur le même plan une histoire d'amour avortée (premier couplet) et un meurtre conjugal? Comment peut-on traiter aussi légèrement ce sujet alors qu'il y'a des vies en jeu et urgence à agir? Franchement, on a l'impression qu'on parle d'un féminicide parce que ça fait bien. Parce qu'après la médiatisation de Weinstein, les hashtags Balancetonporc et metoo, ça la fout bien de se montrer engagé. Sauf qu'on a l'impression que ça arrive comme un cheveu sur la soupe, que c'est forcé. Et on voit qu'ils n'ont rien compris quand ils nous sortent le leitmotiv:" Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois". Comme si le problème venait des femmes, comme si c'était à elles d'agir, que c'était facile. On est à la limite de la culpabilisation et de la moralisation en sous entendant qu',au fond, elle avait qu'à lever le petit doigt, pas se laisser faire. Quand plus de 100 femmes meurent chaque année de meurtres conjugaux on peut pas se contenter de dire "c'est dommage". On verse dans l'indécence.
Dernière modification par blancheneige18 (Le 17-12-2017 à 20h07)
Je rejoins Blancheneige sur la chanson "c'est dommage"... ce qui est dommage c'est de surfer sur une idée et de ne pas savoir l'appliquer correctement. On dénonce en enfonçant des portes ouvertes "oulala les violences conjugales, c'est pas bien, elle aurai du partir". Ils parlent sans s'être documenté et c'est agaçant. On enfonce la victime alors que c'est pas ça qu'il faut faire. J'ai pas cherché à comprendre plus que ça la chanson mais rien que le ton m'agace... "Elle aurait du..." ben oui c'est facile de partir quand on a des gosses ou quand on a un homme qui nous tient entre ses griffes. Combien de femmes se retrouvent isolées parce que leur conjoint (je pense que cela doit se faire également dans les couples du même sexe mais là clairement il s'agit d'un couple hétéro) les a poussés à ne plus sortir, à ne plus voir leur famille (c'est facile de rabaisser quelqu'un, de mettre des idées dans la tête du genre "tu crois que quelqu'un voudra de toi habillée comme ça" "de toute façon t'es trop bête pour faire des études/travailler" "tu crois que ta famille veut vraiment te voir ou c'est par pitié, tu ferais mieux de ne plus aller les voir, ils te jugent de toute façon" bref...) ?
Et puis se poser en simple spectateur comme ça, j'aime pas. Comme une certaine fatalité, comme si eux ils pouvaient rien faire de plus que ça ...
Enfin bon, je pense que si la jeunesse y voit une forme de féminisme c'est parce qu'ils ne cherchent pas très loin ou ne veulent pas forcément cherché plus loin...
Dernière modification par misschemistry (Le 18-12-2017 à 12h05)
Bonjour, bonjour alors ça fait un bail que je ne suis pas venue sur ce forum alors tout d'abord Joyeux Noël à toutes et à tous.
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Plus sérieusement, par rapport à "Dommage" de BigFlo & Oli, je suis d'accord avec le fait que le sujet des violences conjugales qui est un sujet beaucoup plus grave et d'actualité par rapport à tous les autres "sujets" de la chanson ait été mal abordé, néanmoins je pense qu'ils voulaient bien faire en abordant un sujet comme celui là et n'avaient aucune intention de faire les choses mal. Maintenant, oui, dire "elle aurait dû y aller", merci on est au courant et elle la première, c'est maladroit certes, mais d'un autre côté si on veut traiter ce sujet c'est soit thèse/antithèse/synthèse soit rien.
Personnellement, ça ne m'embête pas trop étant une adolescente puérile qui de plus n'écoute pas leur musique si ce n'est à la radio mais je peu comprendre que des femmes soit choquée en entendant ce texte.
Un autre problème de la chanson, c'est que du coup j'vois bien les médias les interviewer et les faire parler de féminisme à la place de femmes, artistes ou pas, luttant contre les violences conjugales. Du coup, au final les hommes sont encore mis avant (ça me fait penser à un article que j'avais lu félicitant des sportifs (genre, que des hommes quoi) qui ont décidé de reverser la différence de salaire avec leur collègues femmes à ces femmes ou des associations je sais plus, pour lutter contre l'écart salarial. Mais mdr pas un mot sur les femmes qui dénoncent ces écarts ou quoi, si tu veux avoir de la reconnaissance pour tes actions soit un homme sinon oublie les trois premiers péquenauds viendront te la piquer dès que possible).
Personnellement, je n'ai jamais compris ce paradoxe: on veut que les gens dénoncent les choses graves comme les violences conjugales, etc... mais, non, en fait il faut que ce soit uniquement fait par des femmes quand c'est par des hommes c'est pas bien, pareil pour le racisme, si c'est les "blancs" qui dénoncent le racisme par rapport aux "noirs" ou peu importe quelle communauté, c'est pas bien non plus, il faut qu'il n'y ait que les personnes concernés qui dénoncent les mauvaises choses qui se produisent, franchement j'ai jamais compris ce raisonnement. Que ce soit une femme, un homme, les deux ou même un papillon, l'important c'est qu'il y ait de plus en plus de personnes qui dénoncent les choses et qui essaient de faire changer les choses.
Après qu'on dise "Waaaa quel héros celui-là, il dénonce la différence de salaire entre hommes et femmes" je trouve ça complètement ridicule et déplacé, on est pas des bébés, on sait se défendre toutes seules et faire entendre nos voix. Moi personnellement, je me réjouis d'apprendre que les hommes se rendent compte de leur actions sexistes et que le fait qu'ils soit payés plus que les femmes soit très inégalitaire et mal, je penses que c'est une bonne chose.
Sauf que là pour le coup si c'est deux gars qui ont donné la parole à un fœtus pour parler de l'avortement je préfère qu'ils se taisent sur les questions de féminisme. Qu'on ne leur demande pas leur avis sur ces sujets.
Il y a une grosse différence entre dénoncer aussi et parler à la place de, donner la parole à la place de.
on est pas des bébés, on sait se défendre toutes seules et faire entendre nos voix.
blancheneige18 a écrit :
Et on voit qu'ils n'ont rien compris quand ils nous sortent le leitmotiv:" Ah elle aurait dû y aller, elle aurait dû le faire, crois-moi On a tous dit : "Ah c'est dommage, ah c'est dommage, c'est p't'être la dernière fois". Comme si le problème venait des femmes, comme si c'était à elles d'agir, que c'était facile. On est à la limite de la culpabilisation et de la moralisation en sous entendant qu',au fond, elle avait qu'à lever le petit doigt, pas se laisser faire. Quand plus de 100 femmes meurent chaque année de meurtres conjugaux on peut pas se contenter de dire "c'est dommage". On verse dans l'indécence.
Dernière modification par hana-94 (Le 25-12-2017 à 16h10)
Kanoush45 :Alors pour illustrer ce qu'il se passe réellement, je vais te raconter ce qu'il s'est passé un jour à l'Hémicycle. (et je suis absolument désolée de ne pas citer les noms des député-e-s mais j'ai une mémoire des noms affreuses. ><)
Il y a eu une fois une femme députée qui a pris la parole pour dénoncer les inégalités h/f. Elle a eu beaucoup de mal à se faire entendre, les autres députés ne l'écoutant pas, voire disaient que ces propos étaient incompréhensibles. Quelques mois plus tard, un homme député a pris la parole et a redit le MÊME discours que la femme députée. D'un coup, tout le monde l'a écouté et a trouvé le discours clair et les solutions proposées envisageable.
Le truc c'est que des femmes qui dénoncent des choses, il y en a tout le temps. Mais on ne les écoute pas. On ne les interview pas. Mais dès qu'un homme commence a réfléchir et à faire le niveau 0 du féminisme (par exemple) il est applaudit par ses pairs, filmé, interveiwé, monter sur un podium, etc. Et c'est ça qu'on dénonce par "encore un homme". Dès que des dominés protestent, on les cache, mais dès qu'un dominant bouge un doigt, il est applaudi...
Sissi1428 :ça me fait penser à Cécile Duflot (je crois) qui s'était faite huer à l'Assemblée nationale ou au sénat parce qu'elle avait mis une robe...c'est tellement hypocrite tout ce sexisme latent :c, je pense que les gens ne veulent pas réaliser, du temps que les oppressions ne sont pas violentes pour eux c'est comme si c'était juste du chipotage de féminazi.es en fait :c
Et le mansrupting aussi omg, j'avais écouté une émission sur france inter d'une végane je crois bien, (impossible de me rappeller le présentateur aussi aha) mais elle n'arrivait pas à parler plus de 15 secondes, c'était hallucinant :c
Tiens, d'ailleurs, bonsoir , tout le monde :3 et joyeux noël et bonnes fêtes <3
Aaaaw ! Je ne m'étais jamais présenté.e ici, mais je suis féministe depuis quelques années déjà (bien renseigné.e depuis deux trois ans seulement, ceci dit). Coucou tout le monde ! Pardon de ne pas prendre le temps de bien vous lire, révisions de partiels oblige =3
Même que je suis en études de genre hihi :3
D'ailleurs hier j'ai fait mon coming-out non-binaire / pansexuel.le à ma famille, j'ai eu le droit à une fantastique confusion avec la zoophilie (d'un cousin assez jeune ceci dit, et open donc j'ai pu lui expliquer le problème) mais c'est fou quand même ^_^
C'était aussi très drôle quand j'ai expliqué à ma mère que je me rasais le duvet avec espoir qu'une vraie moustache se forme un jour, (même sur le ton de la plaisanterie, elle a fait la grimace :')
Quelqu'un s'y connaît en prénoms neutres cools, à tout hasard ?
Des bisous <3 (mais seulement consentants.)
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Bonsoir frosette et bienvenue sur le topic ^^
Félicitation aussi pour ton coming out Perso, je ne l'ai pas encore fait avec ma famille (mais avec mes amis oui) de peur de leur réaction justement.
D'ailleurs, il existe ce topic qui reprend les définitions de la pansexualité, asexualité, transidentité, etc : //www.ma-bimbo.com/forum/t481351,1-amour-communaut%C3%A9-lgbt-7.htm
Pour les prénoms neutres, vu l'heure j'ai plus le cerveau en bouillie (et enrhumé de surcroît) et rien ne me vient comme ça, désolée ^^' Mais je suis preneuse aussi (ne serait-ce que pour des idées de futurs OC par exemple).
Frosette a écrit :
Quelqu'un s'y connaît en prénoms neutres cools, à tout hasard ?
Des bisous <3 (mais seulement consentants.)
Je ne sais pas s'ils sont cools, mais quelques idées :
sissi1428 a écrit :
Le truc c'est que des femmes qui dénoncent des choses, il y en a tout le temps. Mais on ne les écoute pas. On ne les interview pas. Mais dès qu'un homme commence a réfléchir et à faire le niveau 0 du féminisme (par exemple) il est applaudit par ses pairs, filmé, interveiwé, monter sur un podium, etc. Et c'est ça qu'on dénonce par "encore un homme". Dès que des dominés protestent, on les cache, mais dès qu'un dominant bouge un doigt, il est applaudi...
Frosette : Alors... En prénoms neutre, il y a Raven (alors, je connais un mec qui s'appelle comme ça, et en cherchant un prénom de Louisiane féminin, j'ai vu que ça marchait aussi...), Alex, Camille, Dominique, Claude.
Kanoush45 : Ce que tu disais dans ton post c'est que tu ne comprenais pas pourquoi les féministes râlaient quand un homme défendait leur cause, et je t'expliquais pourquoi. Quand à l'Hémicycle, sachant que ton temps de paroles est compté (que tu parles ou non d'ailleurs) et que tout le monde coupe la parole à tout le monde, ton truc ne marcherait pas et tout le monde s'en ficherait.
Kanoush a écrit :
Ça c'est une chose, maintenant concernant la députée qui s'est pas fait entendre, que veux tu que je te dise, faut croire que même dans l’hémicycle, la politesse passe à la trappe.
Kanoush a écrit :
C'est dommage, c'est triste et il faut se battre, et si j'avais été à la place de cette femme, je me serais arrêté pour attendre le silence et j'aurais tout recommencé du début avec supplément petit discours sur la politesse pour que tout le monde comprenne bien que: 1) quand quelqu'un parle on l'écoute et que 2) mon discours même s'il vous plait pas bah vous allez l'entendre parce que j'en ai décidé ainsi.
Kanoush a écrit :
Ce qui me pousse à parler d'un autre sujet qui est assez lié et peut être que ça ne va pas plaire mais faut bien être honnête: faut pas s’apitoyer sur son sort mesdames. En fait, le truc, c'est qu'on peut pas trop se le permettre. Moi ça ne m'attriste pas de voir que les femmes se font agressé dans les rues ou qu'elles sont moins bien payés que les hommes.
Au contraire, ça m’énerve au plus au point et j'ai envie de sortir dans la rue et de faire la plaidoirie de l'année et je trouve personnellement que toutes les femmes devraient réagir pareil (petite parenthèse concernant le viol parce que j'vous vois venir: je dis pas que les victimes de viol doivent sortir dans la rue le lendemain pour faire un manifestation ou je-ne-sais-quoi, ça va j'ai un cœur quand même) mais vraiment, sans rire, il faut pas se taire, il faut en parler, bien fort pour que tout le monde entendent et encore plus fort pour que les choses changent.
Dernière modification par HelvegeN (Le 26-12-2017 à 12h00)
HelvegeN: Evidemment que je ne suis personne pour dire aux femmes ce qu'elles doivent faire d'ailleurs dans le post j'ai bien précisé qu'il ne s'agissait que de moi
kanoush45 a écrit :
Moi ça ne m'attriste pas de voir que les femmes se font agressé dans les rues ou qu'elles sont moins bien payés que les hommes.
Au contraire, ça m’énerve au plus au point et j'ai envie de sortir dans la rue et de faire la plaidoirie de l'année et je trouve personnellement que toutes les femmes devraient réagir pareil.
HelvegeN a écrit :
Et pour finir, ce n'est pas une plaidoirie qui va faire avancer la lutte pour les droits des femmes : c'est 1) Beaucoup d'argent, 2) De l'éducation.
Dernière modification par kanoush45 (Le 26-12-2017 à 13h39)
Merci pour vos réponses, si vous avez d'autres propositions pour les prénoms neutres (et un peu de signfication si jamais) je prends :3
HelvegeN -> le problème c'est que l'argent ne suffit pas à résoudre le problème. Il faudrait modifier les représentations en profondeur...Si le mariage LGBTP(pans ahaha) est passé, c'est bien parce que les mentalités étaient suffisamment évoluées...pour ça il nous faut des modes d'actions politiques en effet, ou avoir une VRAIE influence sociale... ou des postes de pouvoir et même. Le projet d'ABCD de l'égalité par exemple, y'a bien des gens hauts placés qui l'avaient soutenu et ont investi dedans, ben c'est pas passé....
Honnêtement, dès que je sors de mon milieu safe (d'universitaires - donc déjà ouverts en général au débat intellectuel - et majoritairement féministes comme je suis en études de genre) ; j'hallucine. Et je me rends bien compte à quel point les féministes sont une minorité. La plupart des gens partagent au moins les idées féministes de la première, voir certaines de la deuxième génération, en fait ils seraient super progressistes si on vivait au XIXème ahaha mais ils s'en rendent même pas compte.
Le féminisme c'est un gros mot quand tu sors de ta sphère, vraiment, on s'en prend plein la tronche.
Il me semble que dénoncer le viol et les violences conjugales ça passe pour la plupart des gens, mais dès que tu veux aborder des oppressions systémiques plus subtiles, ça ne passe pas. (par exemple représentation des femmes dans les médias, parité, inégalités de salaire, charge mentale...)
Dernière modification par Frosette (Le 26-12-2017 à 14h05)