She : Ici, j'en ai plein
Bon maintenant je recommence un peu à trainer avec des gens ^^
Merci pour ton message ♡
Courage à toi aussi

En revanche, j'aimerais tellement habiter seul

Dernière modification par abba66 (Le 23-01-2018 à 20h30)

Akiwou a écrit :

La solitude .. C'est tellement triste pour les personnes qui vivent cela .. Je le sais car je l'ai déjà vécu ! Beaucoup disent que c'est de notre faute car on leur parle pas , on ne va pas vers eux .. Mais .. Pour beaucoup c'est du à des problèmes plus sérieux ( Phobie social , harcèlement ... ) . Moi je soutiens ces personnes , ces personne qui ont juste besoin d'amour et d'attention ..! ♡[/quote



Y'a des personnes qui sont tout le temps seules car elles savent pas aller vers les gens et on ne peut pas les blamer chacun sa nature. C'est pas donné à tout le monde de pouvoir se faire beaucoup d'amis en cinq minutes et il y'a aussi certains qui aiment bien la solitude plutot que de souffrir dans des amitiés avec interêts et sans confiance

J'ai vécu la solitude durant une période de ma scolarité, et aussi celle des petites moqueries. Dans ces moments là on se sent véritablement nul, et on n'éprouve plus aucun plaisir à l'école. La solitude scolaire ne se limite pas qu'à l'école. Elle engendre aussi le fait qu'on n'a pas de sorties avec des amis, ainsi même chez soi on se sent en décalage avec les jeunes de notre âge qui passent leur temps à s'amuser.

Aujourd'hui jai la chance d'être bien entourée.

Si vous passez aussi par là, courage! Ça ne dure qu'un temps, les mauvaises choses ont une fin! Je vous souhaite de la joie <3

Cccccllllléééééaaaaa a écrit :

C’est étrange : parfois même souvent je me sens seule mais je ne suis pas seule.....comme une fois ou deux filles avec qui j’étais parlaient entre elles et moi j’étais à part, seule, triste et j’avais envie de rentrer chez moi....

Je vois très bien ce que tu veux dire, moi aussi ça m'arrive parfois et c'est pas le meilleur sentiment qu'on puisse éprouver ça c'est sur... Après des fois on se sent comme ça parce qu'on a besoin d'être seul un peu pour être mieux en présence des autres et c'est pas grave du tout Sinon je me suis déjà sentie seule avec des personnes parce que j'arrivais pas à être à l'aise avec elles et du coup je leur ai dis ce que je ressentais et après ça je me suis tout de suite sentie mieux avec ces personnes !

Durant le confinement je pense que beaucoup de monde se sentent seules… le fait d'être chez soi et de voir personne ça n'arrange pas les choses… C'est pourquoi certains en profite pour faire des apéros visio pour voir leurs amis en webcam et parler avec eux malgré tout et je pense que c'est le mieux a faire pour se sentir mieux… Pour ma part partager des écrits sur ma bimbo ça me fait et m'a fait toujours du bien!!

J'avoue qu'en parcourant ce topic, je me sens un peu une extraterrestre car je supporte et aime assez la solitude et avec l'âge ça "empire". La sociabilité a un côté fatiguant et redondant (même conversation, type de personnes, codes implicites à suivre,etc.). Pourtant je sais bien me sociabiliser et ai un contact facile avec autrui. Mais je préfère rester dans mon coin ou passer par le virtuel. Surtout qu'il m'arrive de mettre des jours voir des semaines à répondre parfois je sais que pas mal de gens ont du mal avec ce type de fonctionnement. On me l'a reprocher et même délaisser pour ça. Ca n'empêche que j'ai trouver des amis qui acceptent et comprennent cela.

Par contre pour ceux qui ont peur d'être juger parce qu'ils sont seuls c'est aussi une question de confiance en soi après tout on peut très bien se sentir mieux seule qu'accompagner de pseudos amis.

Hello les bimbos !!

Je pense qu'il y a plusieurs types de solitude.

L'année dernière quand je me suis fais hospitalisée pour un cancer, je me sentais extrêmement seule à l'hôpital (même si j'avais des visites). Pendant une période j'en pleurais tous les jours. Je n'étais pas seule mais je me sentais seule (manger toute seule, dormir toute seule, passer la matinée toute seule, les heures qui sont si longues).

Et pourtant quand je suis dans ma vie "normale", cela ne me dérange pas d'être seule quelque fois (parce que JE le decide)

Ce n'est pas tant le fait d'être seul physiquement que de se sentir seul à l'intérieur de soi. Je dirais que nous sommes jamais seul, nous sommes avec nous-mêmes, avec notre esprit et notre corps, nous pouvons entrer en réflexion - ou en conversation interne. Si la solitude dérange, c'est que nos propres pensées dans nos esprits, sont désagréables et qu'on préférerait souvent les étouffer avec des corps et des voix extérieurs, le vertige social. Enfin il est bon d'être seul, d'accepter de l'être, nous naissons et nous mourrons seul après tout. Il faut apprendre à devenir son propre meilleur ami. La solitude n'est pas l'ennemi de l'homme. Je dirais encore que la solitude n'est pas le problème en soit, c'est plutôt l'abandon, le rejet, le mépris ou encore la comparaison aux autres qui nous fait languir. Cela reste subjective, on considère facilement que dans notre société que de ne pas être en couple, c'est être seul et, on se fait souffrir d'un état "fantôme" alors qu'en couple d'autres diront en souffrir...

Je me suis toujours sentie seule car, j'avais le sentiment de ne pas être aimée ou suffisamment aimée, à tord ou à raison, mais encore de ne pas être comprise. Au fond moi-même je ne m'aimais pas et ne me comprenait pas, je me cherchais encore. D'ailleurs, je ne comprenais pas et n'appréciais pas les autres, je me sentais comme étrangère à eux alors seule ou accompagnée... Je n'aimais pas les gens, même s'il me fascinaient quelque part, enfin l’homme n'était pour moi qu'une machine égocentrique et l’on vivait en société que pour se blesser mutuellement. J'ai toujours préféré l’imaginaire, car paradoxalement les gens y sont vrais; il n'y a que l'homme pour dire "je t'aime" et délibérément ne pas le penser, pour pleurer devant un film parlant harcèlement ou de maladie puis s'en moquer une fois sortis, pour tuer ses propres alliés. Moi-même, je blessais, je n’étais pas meilleure qu’un autre et cela m'incommodait; bref l'homme est pourri à mon sens. Aussi je me plaisais à être seule. Simplement aujourd'hui j'accepte la nature humaine dans ses travers, et construits ma vie autour des gens que j'aime et qui m'aime en retour, soit des membres de ma famille.

J'aime ma solitude, je la recherche même et, je l'exploite à bon usage (écrire, lire, courir, écouter de la musique, méditer ect.). Je désespère de trouver un esprit semblable au mien (je n'ai pas vraiment d'ami ni de copain), cependant je ne souffre pas de ne pas rencontrer autrui, des personnes qui se trouvent « pas comme les autres » mais se ressemblent tous. J’ai l’impression de porter leurs compagnies, comme un fardeaux à ma propre existence et de ne rien gagner à connaître des cœurs, bien souvent intéressés. Les hommes sont ainsi. Mais qu'importe je me suis trouvée moi-même et j'apprends encore à m'aimer. Et je ne vis que pour apprendre, de moi-même, des autres et du monde, des leçons simples ou douloureuses.

Tout dépend de ce qu'on fait de la solitude, elle n'est ni bonne ni mauvaise en soit. Mais évitons les excès. Il n'est pas bon de vivre dans le repli sans interaction ou chaleur humaine pour son bien-être et pour sa santé mentale. Partez à l'aventure sans craindre d'être rejetée, on y gagne toujours. La solitude, reste bien souvent un choix, mais je compatis à la vôtre comme à la vôtre.

Si nous vivions dans un monde qui inclurait au lieu de diviser, d’exclure et, de créer des handicaps, où tout le monde même « différent » serait acceptée et aimée pour ce qu’il l’est. Si on pouvait vivre dans un monde d’amour, personne ne se sentirait seul. Même moi, je viendrais à la rencontre des autres. En attendant, je reste dans ma solitude.

Dernière modification par Kimberleydu93 (Le 06-07-2020 à 06h43)

Je vois que chacun à sa propre histoire, ses propres rapports à la solitude, positif ou négatif.

Pour ma part elle ne me gêne pas, j'ai besoin de solitude quand je concentre sur quelque chose d'important et même si j'aime bien voir mes proches et que être entouré ne me dérange pas, j'aime aussi mes moments de tranquillité en faite voir du monde ne me dérange pas, je suis plutôt sociable mais je préfère la tranquillité et le calme.

La solitude,
Je la considère comme un état d’être. Elle ne se crie pas, elle se vit en silence. Prend forme lorsqu'elle s'exprime ( par doute, par vide, par dépression ou pour se ressourcer, se recueillir ).
Nous ne sommes jamais seul, car la conscience va nous le rappeler à l'ordre. Si tu vivais seul dans un pays ou une île déserte, tu aurais craqué. La vie nous a crée multiple et différent. Elle sait pourquoi. La solitude peut amener au suicide, parce que le sens véritable des circonstances ne sont pas assimilées. Les obstacles de la vie et les responsabilités sont là pour nous forger. Chaque individu, au final, à son degré de méchanceté à soigner. Et que le savoir vivre s'apprend au quotidien. La solitude est ressenti par l'individu qui la vit.
C'est ainsi, tu as beau vouloir prendre tes distances, limité une situation toxique ou mettre un terme à tes jours pour x raison, tu sera toujours confronté à des circonstances bonne comme mauvaise. Tout se forge de l'intérieur. Moi, aussi je suis une apprenti, nous sommes venues pour apprendre, expérimenté et choisir la voie qu'on a choisit de cultiver.Et connaitre, des astuces qui changeraient une solitude toxique en une solitude inspirante.

Dernière modification par Yoranaa (Le 08-07-2020 à 17h06)

Yoranaa a écrit :

La solitude,
Je la considère comme un état d’être. Elle ne se crie pas, elle se vit en silence. Prend forme lorsqu'elle s'exprime ( par doute, par vide, par dépression ou pour se ressourcer, se recueillir ).
Nous ne sommes jamais seul, car la conscience va nous le rappeler à l'ordre. Si tu vivais seul dans un pays ou une île déserte, tu aurais craqué. La vie nous a crée multiple et différent. Elle sait pourquoi. La solitude peut amener au suicide, parce que le sens véritable des circonstances ne sont pas assimilées. Les obstacles de la vie et les responsabilités sont là pour nous forger. Chaque individu, au final, à son degré de méchanceté à soigner. Et que le savoir vivre s'apprend au quotidien. La solitude est ressenti par l'individu qui la vit.
C'est ainsi, tu as beau vouloir prendre tes distances, limité une situation toxique ou mettre un terme à tes jours pour x raison, tu sera toujours confronté à des circonstances bonne comme mauvaise. Tout se forge de l'intérieur. Moi, aussi je suis une apprenti, nous sommes venues pour apprendre, expérimenté et choisir la voie qu'on a choisit de cultiver.Et connaitre, des astuces qui changeraient une solitude toxique en une solitude inspirante.

C’est un très beau texte. Je me permets de faire « débat » si je puis dire, — sans malveillance aucune.

Pour ma part je pense que ce sont plutôt les pensées suicidaires qui, conduisent à la solitude... La solitude peut être un choix. La dépression ou tout autre maladie mentale à mon sens ne l’est aucunement. Cela n’a rien à voir avec de la force, de la volonté, ni même avec les expériences de la vie, nous avions des sensibilités et des conditions différentes.

On ne «  veut » pas mettre un terme à ces jours, mais c’est le corps et le mental entier qui se retourne contre nous-mêmes. On ne « peut » pas tous se suicider, nous sommes par ailleurs tous conçus pour aller vers la vie...
Je pense qu’on souffre tellement de notre société et de nos cadres de vie (alimentation et stress notamment), certains s’y adaptent, et d’autres en deviennent en « malades ».

Bonjour, Je suis tout a fait d'accord sur ce point que la solitude est un choix. Exacte, ça devient un choix quand c'est la personne elle même qui veut se retrouver seul. Et puis, quelqu'un de dépressif de lui même, peut faire le choix de rester seul parce qu'il se sent mal.
Dans le cadre des expériences de la vie, tout est lié, effectivement, à la vitalité que l'on partage en société. La solitude ne naît pas sans cause, elle a une cause. Si il y a cause, il peut y avoir des solutions...

Yoranaa a écrit :

Bonjour, Je suis tout a fait d'accord sur ce point que la solitude est un choix. Exacte, ça devient un choix quand c'est la personne elle même qui veut se retrouver seul. Et puis, quelqu'un de dépressif de lui même, peut faire le choix de rester seul parce qu'il se sent mal.
Dans le cadre des expériences de la vie, tout est lié, effectivement, à la vitalité que l'on partage en société. La solitude ne naît pas sans cause, elle a une cause. Si il y a cause, il peut y avoir des solutions...

J'ai peut-être mal compris ce que tu voulais dire, mais j'ai cru comprendre que tu disais que la solitude est toujours choisie. Mais je ne suis pas tout à fait d'accord avec ça.

Effectivement, il y a certaines personnes qui décident d'être seules, momentanément. C'est-à-dire qu'elles veulent être seules,en ayant tout de même un entourage vers qui se tourner quand elles auront terminé leur période "solitaire". Je ne crois pas qu'il soit vivable de vivre sans personnes autour de soi, on a forcément besoin d'avoir des personnes autour de soi, qu'elles soient proches ou non, mais sans contact social sur une longue période nimporte qui peterais un cable (excusez moi pour l'expression).
Alors biensûr, on peut aussi se sentir seul(e) en ayant un entourage. Mais ce que je veux dire, c'est que des fois on ne veut pas se sentir seul(e) mais ça arrive malgré nous. Par exemple, une personne qui ressent quelque chose qu'elle n'arrive pas à expliquer à son entourage, va se sentir seule parce que son entourage ne comprend pas ce que la personne ressent, et ne va pas agir de la manière dont cette personne a besoin.

En disant que la solitude est choisie, j'ai expliqué son contexte.
Je n'ai pas mentionné que la solitude est toujours un choix.
Et,Tout à fait l’incompréhension de l'entourage est un facteur qui est capable d'agir sur notre personne.

Yoranaa a écrit :

Bonjour, Je suis tout a fait d'accord sur ce point que la solitude est un choix. Exacte, ça devient un choix quand c'est la personne elle même qui veut se retrouver seul. Et puis, quelqu'un de dépressif de lui même, peut faire le choix de rester seul parce qu'il se sent mal.
Dans le cadre des expériences de la vie, tout est lié, effectivement, à la vitalité que l'on partage en société. La solitude ne naît pas sans cause, elle a une cause. Si il y a cause, il peut y avoir des solutions...

Bonjour,
Oui, en effet. Je suis d’accord. Nous nous sommes comprises.

Je voulais juste éviter la confusion entre maladie mentale et solitude. Dans cette pensée et ses préjugés qui consiste à dire que les gens ne sont pas assez fort, et se laisse abattre par la dépression ou que sais-je. Pourtant cela peut porter sans nulle « raison », comme un rhume en soit. Et cela n’a rien à voir avec la force mentale : ce serait comme dire à un homme qui a les deux jambes paralysés, lève-toi et marche. Et à une femme qui a le cancer, guéris-toi (quand la maladie tue une fois sur deux). 

Tout ça pour dire, qu’on ne peut rapprocher au malade et plus largement aux troublés leur « volonté » d’isolement. La solitude est une expérience neutre, au fond chaque homme est seul; je te rejoins sur l’idée d’apprentissage. Mais si ce sentiment devient douloureux et nous pèse à l’intérieur, je dirais que ça nous pèse ailleurs. Et il faudrait alors traiter les causes profondes, y apporter remède, essayer d’atténuer le mal tant qu’on peut, voire y apporter une solution si possible.

Je complète tes dires. Je pense que l’amour peut être une « solution » à la solitude. Comme aux troubles et aux blessures de chacun. L’amour de soi, l’amour des autres, savoir aimer et être aimé, l’amour déployé sous toutes ces formes. Ça fait un peu cliché, mais c’est un besoin psychologique non négligeable. Mais bien sûr, nous ne sommes pas tous égaux face à l’amour dans nos vies, et nous avons des capacités différentes « d’absorption » ou « d’assimilation » de ce breuvage naturelle. Ah si l’on pouvait mettre l’amour en capsule ! On vivrait mieux.

La solitude,
A l'époque j'avais une meilleure amie, mais celle-ci m'a lâché dès qu'on a passé au lycée, j'avoue que ça m'avait choqué..et beaucoup d'autres personnes m'avaient déçu. J'ai donc décidé de m'éloigner des gens pendant un moment et je me sentais bien. j'avais peur de me faire abandonner alors je me suis enfermée.
Mais aujourd'hui j'ai réussi à m'ouvrir aux gens, à créer de nouvelles amitiés, comme quoi la vie ne s’arrêtent pas à quelques mauvaises expérience

Ceci dit j'ai bien aussi aimé ma période d'isolement, ça m'a aidé pour me reconstruire et à m'arranger les idées. je dis que la solitude peut aussi être positive ! Avant mes parents se sont inquiétés car je passais beaucoup de temps seule, alors que ce n'était pas aussi mal qu'ils le croyais.

Et d'ailleurs j'ai lu les premiers messages de ce topic , à propos les camarades de classes "bizarres" qui restent seuls, j'aimerais rappeler que ces gens là ont peut-être des problèmes chez eux, des problèmes d'anxiété sociale et de timidité, du coup ils ont du mal à communiquer avec vous, ils faut les comprendre et les rassurer, au lieu de juger.

La solitude.
J'aime la solitude, être seule ça me permet de faire des choses que je préfère faire seule ^^
J'aime la solitude depuis que ma mère m'a dit «vaut mieux être seule que mal accompagnée»
J'ai beaucoup été rejetée dans mon passé quand j'étais enfant. Plus j'ai grandi, plus je me suis habituée, et maintenant un tas de personnes veulent être avec moi et c'est moi qui les rejettes... Sauf si ils sont seuls, volontiers connaître de nouvelles personnes ^^

crushpumpkin a écrit :

La sociabilité a un côté fatiguant et redondant (même conversation, type de personnes, codes implicites à suivre,etc.). Pourtant je sais bien me sociabiliser et ai un contact facile avec autrui. Mais je préfère rester dans mon coin ou passer par le virtuel. Surtout qu'il m'arrive de mettre des jours voir des semaines à répondre parfois je sais que pas mal de gens ont du mal avec ce type de fonctionnement. On me l'a reprocher et même délaisser pour ça. Ca n'empêche que j'ai trouver des amis qui acceptent et comprennent cela.

Ca fait 14 ans que je joue à ce jeu et c'est la première fois que je relate autant avec un message c'est tellement réconfortant de ne pas être une exception finalement.

PullipaZahra a écrit :

La solitude.
J'aime la solitude, être seule ça me permet de faire des choses que je préfère faire seule ^^
J'aime la solitude depuis que ma mère m'a dit «vaut mieux être seule que mal accompagnée»
J'ai beaucoup été rejetée dans mon passé quand j'étais enfant. Plus j'ai grandi, plus je me suis habituée, et maintenant un tas de personnes veulent être avec moi et c'est moi qui les rejettes... Sauf si ils sont seuls, volontiers connaître de nouvelles personnes ^^

Moi je trouve la solitude si triste ...
C'est vrai il vaut mieux être seul que mal accompagné mais n'est ce pas tellement mieux d'avoir des gens autour de toi .
J'aurai aimé que personne ne se sente seul .
Parce que que tu veuilles l'admettre ou non , c'est souvent nos proches qui rendent la vie belle. Il y a beaucoup de gens qui vivent grâce à leur famille/amis.

J'aime bien parfois être seule mais je déteste me sentir seule . Je préfère avoir des proches.

Je trouve assez triste que tu aies du t'habituer à la solitude et que tu as été rejeté , aucun enfant mérite d'affronter ce genre de situation .

La solitude à deux visages : La solitude voulue et acceptée et la solitude involontaire.
Je suis dans le deuxième cas... Ce qui est drôle c'est que j'ai extrêmement peur des Humains en général. Peur qu'on me fasse souffrir notamment. Mais en même temps je suis très dépendante d'eux.
Quand je trouve quelqu'un que j'aime je m'y accroche comme une sangsue et j'ai toujours peur de me retrouver à nouveau seule... Parfois même alors que je ne suis pas seule physiquement je me sens tout de même extrêmement seule et ça m'arrive souvent de pleurer à cause de ça... J'ai besoin de chaleur humaine autant que j'ai peur des Humains...
J'ai eu si peu d'attention et d'amour de la part de ma famille que j'me suis toujours sentie seule et incomprise notamment.
Courage à ceux qui font fasse à cette solitude involontaire
Et pour ceux qui l'accepte soyez heureux/se

En tant qu'introvertie je me sens bien mieux seule.
Je pense sincèrement devenir religieuse et vivre comme une ermite.
Je trouve ma joie dans le célibat et l'isolement.
J'avoue que les connexions humaines sont irremplaçables et vitales mais je peux m'en passer pendant de très longues périodes. A titre d'exemple, je vis seule et je n'ai jamais été aussi heureuse. Je le suis d'autant plus depuis que j'ai quitté mon travail le 30 juin dernier. Je suis en mode isolement total, dans mon appart tranquillou. Je prépare des petites vacances à la mer. Je sais pas, après avoir vécu pendant 22 ans dans un environnement violent et pathogène, j'ai besoin de passer du temps seule pour me ressourcer, retrouver mon étincelle et enfin me construire. Je pense que la solitude peut être bénéfique dans certains cas.

J'aime être seule autant que je déteste. C'est tout à fait paradoxal, j'en ai bien conscience mais que voulez-vous ? Je suis faite de contradictions.

J'ai été amenée à déménager loin de tout à cause du travail. Je n'ai plus ma famille ni mes amis et je dois dire que ce n'est pas tous les jours facile. Pourtant, je n'ai jamais aimé sortir. Plus le temps passe et moins j'ai envie de voir du monde. Mes batteries sociales sont rapidement à plat. Dès que je fais une sortie, je sais que j'aurai ma dose pour le mois à venir. Bien sûr, il y a des moments où je prends véritablement plaisir à voir mes proches, mais souvent, je dois me forcer pour trouver la force de quitter mon chez moi. Je ne sais pas si je suis extravertie ou introvertie car en société, personne ne se douterait jamais de mon mal être. Je n'ai pas peur d'aller vers les autres, je suis à l'aise en public mais je n'aime pas ça. Je me lasse vite des autres. Je suis vite ennuyée. Je me sens vide. Mes amis me connaissent et n'en tiennent donc pas rigueur mais avec les nouvelles rencontres, c'est autre chose. Je prends sur moi et ce n'est pas simple.
Pourtant, vous l'avez bien lu plus tôt, je supporte difficilement la solitude depuis que j'ai emménagé dans ce coin perdu. Mon compagnon est là, heureusement mais, contrairement à moi, lui a besoin de voir du monde. Bref, c'est un sacré bazar.
Je ne sais pas trop où j'en suis et je ne sais même pas expliquer la chose de façon claire...