Je sais pas trop comment doit être tourné ton exposé donc si ça se fait d'intégrer ce genre de truc, mais bon au-cas-où: j'ai pensé à une typologie sociologique des manifestations développée par Pierre Favre (dans La Manifestation, clair, simple ). Il distingue notamment les manifestations initiatrices qui ont pour but d'imposer de nouvelles revendications, de construire une certaine population comme nouvel acteur politique, de construire une identité commune. Du coup elles sont tournées vers les autorités publiques pour les droits et vers les médias pour la visibilité. Donc la Marche des Fiertés rentre dans cette catégorie (p-ê que Favre la prend explicitement pour exemple d'ailleurs).
Mais il distingue un autre type, les manifestations routinières, qui ont pour but de rassembler, de réactiver un lien communautaire et qui du coup sont plus à destination des manifestants eux-mêmes. Elles sont plutôt organisées, le rapport aux médias est très construit, y'a un service d'ordre etc. (alors que les manifs initiatrices sont beaucoup plus chaotiques vu que les manifestants n'ont souvent pas d'expérience). Exemple: le 1er mai. Et donc le truc c'est de se dire (c'est pas développé par Favre par contre, vu que le bouquin date des 90s) qu'au fil du temps, la Pride a tendance à correspondre de plus en plus à cette catégorie.
Voilà, donc je sais pas si ça t'aidera mais je trouve quand même ça cool comme distinction, ça a le mérite d'offrir un cadre mettant en valeur l'évolution de la Pride. Bon courage, en tout cas !
Et j'ai failli oublier, mais toutes mes félicitations Abba !
Dernière modification par missmimijuju22 (Le 03-05-2019 à 19h08)
I won't forget the things you've said
They're dancing and singing inside my head