J'ai lu mon premier Kawabata, Pays de neige. J'ai beaucoup aimé les 100 premières pages, très poétiques, mais après c'est devenu totalement flou et incompréhensible pour moi au niveau des relations entre les personnages, je n'ai pas tout compris... Donc je suis assez mitigée.
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#877 Le 09-04-2021 à 16h03
Je n'ai pas envie de lire de longs livres ou quoi que ce soit de plus difficile que de courts articles comme celui-ci https://amomama.fr/189295-soprano-a-41-ans-son-incroyable-histoire.html Je pense que j'essaye juste pour ne pas oublier comment lire: D
Dernière modification par melimelos7 (Le 09-04-2021 à 16h03)
#878 Le 10-04-2021 à 09h35
Bonjour, hier j'ai lu d'une traite (ça fait moins de 100 pages) Éloge de l'ombre de Tanizaki. J'ai beaucoup aimé. C'est un essai d'esthétique, déjà ça c'est trop intéressant x). Il a certains défauts, peut-être car publié en 1933 il y a certaines généralités et approximations qu'on peut questionner aujourd'hui, mais le propos général est pertinent et riche, l'ironie de Tanizaki est exquise, toute en nuances comme celle de Diderot un peu (sorry for la comparaison qui sort de nulle part mais mon cerveau a réellement fait ce lien et je n'arrive pas à le défaire mdr). La traduction est peut-être d'une qualité exceptionnelle mais en tout cas j'ai trouvé ça extrêmement bien écrit, en dépit de ces généralisations tirées d'exemples particuliers (mais je crois qu'au niveau de la réflexion esthétique c'est un travers difficile à éviter, et il ne faut pas oublier le caractère subjectif de tout texte même d'un essai).
#879 Le 11-04-2021 à 09h59
J'ai fini hier "Nos étoiles contraires" et j'ai vu qu'ils l'avaient sortie (y'a longtemps ^^") mais sinon j'ai adoré
#880 Le 12-04-2021 à 15h16
J'ai terminé La ballade de l'impossible d'Haruki Murakami, 500 pages lues en 3j, mon avis/résumé sur SC : Un livre doux et triste, sur la jeunesse, la mort et notamment le suicide, le souvenir, qui se lit à une rapidité folle tant son style est simple et fluide ; il laisse cependant l'impression de lenteur et de flottement que possèdent en propre des états comme la dépression, la convalescence, la guérison... Le thème universitaire est également bien présent, teinté de solitude. Au milieu du roman, au centre des montagnes, le protagoniste lit La montagne magique de Thomas Mann, roman-fleuve qui a pour cadre un sanatorium. Cette insertion programmatique contient à mes yeux la clé et le sens du livre. Tous ces éléments m'ont énormément plu. Moins convaincue par les scènes de s*** et l'omniprésence de l'alcool. Sans cela il aurait clairement figuré dans mes livres favoris.
#881 Le 12-04-2021 à 23h19
Moi c'était Harry porter de J.K Rowling.
Dernière modification par miloria37 (Le 12-04-2021 à 23h19)
#882 Le 13-04-2021 à 22h08
Je ne sais pas si ce livre a une traduction francaise, mais c´est un roman historique sur la célèbre actrice juive Rachel Felix au 19ème siècle. Surtout le début du roman est fascinant, elle grandit dans une grande pauvreté d´abord à Lyon, et aussi à Paris. Pour aider à nourrir la famille, elle chante avec sa soeur ainée dans les rues et bars. A un moment, elle rencontre même Victor Hugo, l´auteur du roman des "misérables". Elles se font ensuite découvrir par le professeur Choron qui les invite dans un conservatoire de musique. Mais Elisa (qui se nomme plutôt Rachel) a une fascination pour le théatre et a des talents de tragédienne. Elle débute donc au théatre avec succès. Ensuite elle a une affaire avec le dauphin Louis Phillippe, mais ca se termine mal car il voulait qu´elle abondonne sa passion du théatre pour lui, mais impossible, car le théatre c´était sa vie.
Ce livre trace le portrait d´une femme passionnée qui n´a pas ménagé sa santé et donc est décédée de la turbeculose à l´âge de 37 ans.
Traduction du titre: "La princesse du théâtre"
Dernière modification par Berta221 (Le 13-04-2021 à 22h09)
#883 Le 17-04-2021 à 10h43
Thérèse Desqueyroux de François Mauriac (1927). Une bonne lecture.
#886 Le 21-04-2021 à 10h25
J'ai terminé avant-hier Tous les hommes sont mortels de Simone de Beauvoir. Clairement pas son meilleur roman.
Dernière modification par Isabella5553 (Le 21-04-2021 à 10h26)
#888 Le 23-04-2021 à 13h59
"J'ai failli te manquer" de Lorraine Fouchet.
C'est le 5ème roman que je lis de cette auteure et je me lasse pas de son écriture.
Encore un roman agréable et touchant.
[Résumé : Rattraper le temps perdu Lise et Cerise n'ont en commun que la rime. Tout oppose la mère et la fille. D'ailleurs c'est simple, Lise voulait un garçon. À la mort d'Axel, mari et père adoré, les deux femmes se retrouvent en tête à tête, et se repoussent comme des aimants réfractaires. Mais une inconnue s'invite dans l'équation. Elle efface tout, même les ressentiments, et apporte d'inespérées retrouvailles. Car il n'est jamais trop tard pour s'aimer... Dans la famille Venoge, on se déchire avec panache. Pourtant, la tendresse est bien là, en embuscade, et lorsqu'elle s'engouffre enfin dans la brèche, elle transforme les années perdues en heures gagnées. Lorraine Fouchet nous l'affirme, le bonheur est réservé à tout le monde.]
#889 Le 24-04-2021 à 19h56
J'ai lu deux tomes d'une anthologie de nouvelles japonaises (éditions picquier). J'en ai adoré plusieurs mais ma préférée est sans conteste Tsubasa de Mishima. Un texte incroyable que j'ai déjà hâte de relire.
Dernière modification par Isabella5553 (Le 24-04-2021 à 19h56)
#890 Le 28-04-2021 à 20h08
Je viens de lire "all American girl de meg cabot"et mediator du même auteur . Jador cette femme je m'identifie à chacune de ces héroïnes
#891 Le 01-05-2021 à 11h28
J'ai lu une pièce de théâtre d'Eugène O'Neill, Désir sous les ormes. Court mais laborieux à lire à cause de la langue extrêmement familière, pleine de patois, de fautes grammaticales et d'abréviations des personnages qui sont des paysans américains pauvres d'origine irlandaise. La langue d'O'Neill demeure poétique et passionnée sous ce vernis un peu rugueux. Pour le reste, c'est à nouveau une sorte de tragédie psychanalytique. J'ai bien aimé mais ce n'est pas un coup de cœur comme le fut Le deuil sied à Electre.
Puis j'ai lu Pièces sur l'art de Paul Valéry, mon premier texte de cet auteur, qui est en fait un assemblage de textes, préfaces, discours, etc, sur des arts divers et variés. Certaines réflexions manquent un peu de piquant, sont trop peu neuves aujourd'hui ou sont un peu trop abstraites ou techniques à mon sens mais le style de Valéry est agréable et exigeant. C'est un de ces auteurs qui donnent envie de progresser et de ne pas se contenter de status quo. J'ai hâte de le relire.
J'ai terminé ce matin Le liseur de Bernhard Schlink. ça se lit vite, les phrases sont courtes et simples mais ça ne manque pas pour autant d'une certaine subtilité. L'"histoire d'amour" ne m'a pas semblé intéressante et plusieurs passages m'ont dérangée, cependant après coup je la vois plutôt comme un tremplin au développement du reste où sont exprimées des questions relatives à la morale, à la culpabilité ou à l'analphabétisme. Ce sont ces points que j'ai particulièrement aimés.
Dernière modification par Isabella5553 (Le 01-05-2021 à 11h29)
#893 Le 10-05-2021 à 07h48
Je viens de finir une BD: " L' île aux Femmes " de Zanzim, et du même auteur "Peau d'Homme", j'ai beaucoup aimé les deux.Je suis qu'au tout début de " Patience " de Daniel Clowes ( Il a aussi écrit " Ghost World") que j'ai adoré.
#894 Le 10-05-2021 à 11h07
Bonjour,
Ai lu Le marchand de Venise de Shakespeare. Mon avis (attention spoilers) : langue très lyrique et inventive par moments, avec des comparaisons, analogies et métaphores pointues et originales, nombreuses références à l’Antiquité : passages remarquables, deux enjeux narratifs principaux qui amènent les problématiques de l’authenticité et de la justice : le choix du coffret par les prétendant de Portia et le contrat entre le marchand Antonio et le juif Shylock, pour Bassanio, et le procès qui s’en suit, procès truqué par Portia travestie et qui questionne pourtant ce que sont rigoureusement justice, clémence, loi. Réflexions sur le jeu des apparences, la propriété, les richesses. Ironie latente, ambivalence du propos sur la judaïté et le peuple juif (=ambiguïté comme marque d'humanité?).
Dojoji et autres nouvelles de Mishima. Quatre nouvelles avec une première de forme théâtrale. Bien écrites, limpides, originales, sorte de simplicité et de pureté en dépit des thèmes sombres.
Avant-hier j'ai lu Galigaï de Mauriac qui traînait depuis un moment sur mes étagères. Je copie-colle ma "critique" brève (spoilers) :
Un texte globalement assez insignifiant pendant le temps de la lecture même (une analyse postérieure peut cependant être intéressante en se basant sur la postface de Mauriac : il affirme que le roman aurait pu s’intituler « Le désir et le dégoût »), une écriture banale, pas toujours du meilleur goût justement, seulement quelques rares images inspirées avec des connotations fortement religieuses et/ou homoérotiques (là est le paradoxe) surnagent dans ces quelques 200 pages ordinaires par ailleurs : personnages bourgeois de province, vie quotidienne et intrigues familiales et sentimentales, histoires d’héritages et de biens fonciers, enjeux psychologiques implicites… Le personnage de Galigaï est relativement intéressant si l’on s’attarde dessus : jeune femme aristocrate qui se fait institutrice, sa prétendue laideur n’a d’égale que sa détermination et sa force de volonté, c’est aussi elle qui tient le rôle « viril » et qui cherche à conquérir Nicolas. Elle est peinte en opposition au personnage de ce dernier, jeune homme « doux » dont on doute tout du long s’il n’est pas amoureux de son ami Gilles qu’il admire semble-t-il sans raisons précises (« Il valait mieux ne pas trop le voir : il faut apprendre à vivre séparé de ce qu’on chérit le plus au monde. Nicolas professait qu’on ne possède bien ce qu’on aime que dans le retranchement et dans la solitude. ») ; dont on apprend finalement la vocation religieuse. Cette opposition n’empêche pas Galigaï d’avoir un destin ambivalent puisque malgré son obstination, ou peut-être à cause d’elle, elle est violemment rejetée par Nicolas après leurs fragiles fiançailles (« Je vous dégoûte. Mais quelle femme ne vous dégoûte pas ? ») et après s’être reniée elle-même, s’être souhaitée soumise, invisible et ombre de cet homme pour tenter de l’atteindre, elle reste abandonnée de lui mais surtout de toute estime et de tout respect réel, comme si sa passion, alliée à sa laideur, la condamnait depuis le départ. La critique féministe aurait là-dessus bien des choses à développer. Galigaï tiendra désormais et définitivement le respect d’autrui de son origine noble et d’un mariage arrangeant avec un homme âgé, attaché à son confort et à sa routine : estime bien superficielle pour une femme avec des sentiments aussi profonds. Le destin de Nicolas quant à lui est davantage ouvert à l’interprétation : « Qui était-il ? Pour ne pas le savoir, pour l’ignorer à jamais, il habitait au plus profond d’un songe qu’il entretenait, qu’il épaississait autour de lui. »
#895 Le 15-05-2021 à 16h20
le cercle littéraire des amateur d'épluchure de patates <3 il est excellent ce livre
#896 Le 15-05-2021 à 21h06
Slam de Colleen Hoover ! Super livre super ambiance je recommande
#897 Le 16-05-2021 à 20h18
Rashômon et autres contes, Akutagawa. Bien aimé!
#898 Le 19-05-2021 à 12h52
Je ne peux pas lire de livres, manque de concentration. J'ai surtout lu quelque chose de court et de facile comme celui-ci https://amomama.fr/127386-le-jeune-fils-de-michael-landon-a-32-ans.html
#900 Le 22-05-2021 à 09h33
Le troisième tome de l'anthologie de nouvelles japonaises édité chez picquier poche. Très bien. Mais on m'a donné plein de livres récemment, donc j'ai lu Les marches de sables d'Andrée Chedid : encore une déception avec cette autrice, je crois que je vais m'arrêter là. Par contre j'ai lu La rue du chat qui pêche, d'une autrice hongroise, Jolan Földes, paru en 1936, j'ai l'édition française d'albin michel de 1937. c'était trop trop bien wow.
Dernière modification par Isabella5553 (Le 22-05-2021 à 09h33)