J'ai lu le T1 de Grisha de Leigh Bardugo:
J'ai trouvé le début un peu long, et j'ai vraiment eu du mal,
mais la fin (les 100 dernières pages) sont vraiment prenantes
et c'est un plaisir à lire par la suite !

      /5

Le résumé :

Résumé Le royaume de la Ravka est maudit depuis des millénaires. Son destin repose désormais sur les épaules d'une orpheline. Alina a été recrutée par l'Armée pour accompagner les Grisha, de puissants magiciens qui luttent contre le brouillard maléfique qui déchire le pays.

---

L'Atlantide de Pierre Benoit : auteur inconnu au bataillon, apparemment académicien. Il fait partie des livres qu'on m'a donné récemment et que je veux lire vite (il y en a plus d'une centaine mais bon j'ai la foi mdr). Belle écriture, pour le fond c'est une espèce de roman d'aventures, péripéties dans le Sahara etc. Un peu exotisant peut-être, et colonialisme très présent puisque de toute façon il s'agit du contexte. Pas du tout un coup de coeur en tout cas, mais c'était pas trop trop mal, un peu mélodramatique aussi, et littéraire (pléthore de refs).

Dernière modification par Isabella5553 (Le 28-05-2021 à 18h11)

La quête d'Ewilan - Feu Pierre Bottero

Globalement, un retour en enfance.
Un peu comme mon come back sur le Fofo.

Hier, Le Lézard noir d'Edogawa Ranpo.

Trente chapitres de trois, quatre, cinq pages : autant de tableaux, ou scènes, d'une mise en scène frénétique et rocambolesque. Les évènements sont nombreux, les personnages ne le sont pas, ou s'ils le sont ce n'est encore qu'une illusion : le Lézard noir est ici la figure centrale, omniprésente dans la variété des termes la caractérisant de chapitre en chapitre : l'ange noir, Mme Midorikawa, la magicienne, la cambrioleuse. Elle est danseuse, stripteaseuse, se transforme en d'autres femmes, se travestit en homme, conseille et manigance tout à la fois. Cette pluralité est une caractéristique de l'archétypale femme fatale, ici peut-être plus criminelle encore qu'ailleurs (et pourtant on oublie vite cela, tant elle fait figure d'héroïne...). La variété est le point fort de l'oeuvre selon moi, car le roman policier, s'il est là, n'est pas des plus intéressants : il est tout au plus une synthèse des codes du genre (ou bien c'est seulement l'effet "daté" : 1934 est bien loin) : duel de deux intelligences, situations de "chambre jaune", stratagèmes temporels, substitutions... L'auteur lui-même parle de ces procédés plus ou moins convenus lors de ses rares interventions métatextuelles. L'écriture est sans prétentions, "utilitaire" comme j'ai pu le lire dans une critique tout à l'heure. Oeuvre avant tout de successives métamorphoses, on comprend pourquoi Mishima l'adapta au théâtre.

Dernière modification par Isabella5553 (Le 01-06-2021 à 11h10)

Voilà que je découvre ce sublime topic du forum !
Pour le coup, ma dernière lecture était un G. Simenon, La mort de belle pour être exact. J'avoue avoir un désintérêt total pour les romans policiers, et pour le coup, même cette lecture n'aura rien changé ! Que veut-on !
Ma lecture actuelle est le deuxième tome de Simone de Beauvoir Le deuxième sexe ! Déjà que le premier était tout bonnement excellent, le deuxième, bien que relativement long (Mais consistant pour le coup !) est tout simplement nourrissant !

Dernière modification par Dany-lemon (Le 05-06-2021 à 17h55)

---

Synesthesia


                 

Monsieur Teste, de Paul Valéry, qui est un fait un ensemble de courts textes (ça va de l'essai à l'épistolaire à la poésie aux aphorismes métaphysiques...) sur le personnage éponyme, un penseur, un "intellectuel" d'un genre particulier (paroxystique) et énigmatique. J'ai recopié la moitié du bouquin en citations mais de fait mes impressions sont plutôt hétéroclites. Les réflexions sont intéressantes, parfois brillantes, parfois énervantes (on sent le côté "littérature de droite" mdr, c'est très, trèèès élitiste pour ne donner qu'un seul exemple, et élitiste dans tous les sens du terme d'ailleurs), d'un côté à certains rares moments on sent un souffle surréaliste dans l'écriture, de l'autre le tout est classique à l'extrême et on sent un refus total de la poésie au profit de la signification, pour aller dans le sens de Teste qui refuse l'émotion au profit de ce qu'il recherche, c'est-à-dire la pensée pure. De ce point de vue, certains passages m'ont paru légèrement complaisants (on refuse l'idole mais Teste semble presque idolâtré par son entourage, même l'abbé lui trouve un charme contradictoire mdr, enfin c'est un détail). Ce qui m'intéresse plus pour le coup personnellement par rapport au personnage en lui-même, c'est à quel point il est ou n'est pas un représentant du topos littéraire de l'intellectuel, et deuxièmement à quel point il est ou n'est pas un représentant, plus largement, de ces personnages atypiques et notamment neuroatypiques (qui ne sont pas désiginés en tant que tels mais qui partagent certains points communs, comme le fait d'être quasiment asocial, d'avoir certaines capacités surdéveloppées (et d'autres "sous développées"), d'avoir des habitudes bien particulières, avoir des "buts"/"objectifs de vie" totalement en dehors des schémas traditionnels, etc). Cette question m'intéresse davantage mais elle est difficile à poser. Globalement c'est un livre sur la vie intellectuelle, ça peut faire un peu penser à Hesse pour cela mais à part ça (et la figure du marginal/intellectuel), ça n'a rien à voir. Du reste, le style de Valéry est plus "dur", plus abstrait et plus précis.

"9 mois ou presque" Laurence Marino

Un petit livre mignon, plein de douceur.


[Résumé : Tombons-nous un jour enceinte ? Est-on enceinte ou le devient-on ? Comment devenir mère lorsque l'on en a été privée ? Au fi l des pages et des jours, on part à la découverte de ces mois pendant lesquels se fabrique une maman. Dans un véritable dialogue entre le dedans et le dehors, l'héroïne embarque le lecteur dans la plus jolie des aventures humaines.]

---

                       

Le Monde d’Edena de Moebius. Je connaissais déjà l’auteur, d’une part pour avoir eu la chance de le croiser étant enfant, d’autre part pour sa collaboration avec Jodorowsky sur L’Incal. Comme pour celui-ci, on reste ici dans une BD de science-fiction à la fois psychédélique et métaphysique. Avec ses ruptures et ses raccords étranges, la trame narrative est pour le moins déroutante, semblant suivre sur une logique onirique. On finit malgré tout par s’y faire, les somptueux dessins aidant à entrer dans l’œuvre. Et puis il y a des fées ! Mais aussi une pyramide, qui en fait est un vaisseau spatial, qui en fait est une sorte d'entité... Bref, vous voyez le genre.

Gaspard, Melchior et Balthazar de Michel Tournier.
L'histoire des rois mages, inventée quasi de A à Z par l'auteur, qui en rajoute un quatrième d'après une source apocryphe il me semble, ou du moins hors-corpus évangélique de base. Beaucoup d'idées intéressantes et originales, mais je n'ai pas vraiment été séduite par l'écriture alors que je pensais (au vu des critiques) qu'il s'agissait de l'atout principal de l'oeuvre. Je l'ai trouvée lourde ; les significations des évènements, pourtant bien limpides, sont soulignées, resoulignées, c'est blindé d'adjectifs... ça participe je crois d'un style souhaité "naïf" mais bon... mitigée.

Journées de lecture de Proust. Intéressant!
Et l'Anthologie de la poésie persane (XIème-XXème siècle) de Zabihollah Safâ. C'est un peu particulier de lire presque à la suite autant de vers recouvrant une si longue période historique, mais ça m'a donné super envie d'approfondir certains poètes, notamment Hafèz, et aussi de lire plus de poésie mystique en général.

Tu as raison Isabella, la poésie mystique persane est très belle, Hafez bien sûr mais également Rûmî, Khayyâm. La Conférence des oiseaux est également à lire !
Pour ma part, je suis dans Les Quatre Branches du Mabinogi, de la littérature médiévale galloise.

Je parlerai de toi à mon ami d'enfance de Jérôme d'Astier.
Je n'ai pas pu l'achever, je ne suis pas entrée dans l'histoire, j'ai trouvé son écriture trop fade, avec majoritairement des phrases brèves et sans saveur. Le narrateur oscille constamment entre des quantités de souvenirs sans ordre quelconque, j'ai trouvé difficile de percevoir une quelconque intrigue.
Je déteste arrêter une lecture en milieu de course, mais là j'avançais à reculons et ne prenait absolument aucun plaisir à retrouver ce bouquin les soirs.

---

oublie pas la magie qu'il y a dans ton iris

J’ai lu Bonjour Tristesse, de Françoise Sagan.
On m’a recommandé et je recommanderai. Car cela se lit vite. Je trouve que tout ait bien mené, l’intrigue et l’écriture. Mais j’étais un peu déçue : en fait, je me suis jamais arrêté sur une phrase ou relis un paragraphe pour la beauté du style. Je crois que cette impression doit venir de mes attentes qui n’ont pas été complètement comblés. Enfin, c’était bien : et agréable à lire en ce début d’été !

Le dernier livre que j'ai lu c'est Is it Love? Gabriel .
Je ne m'attendais pas à apprécier autant un livre de ce genre par ce que je m'attendais a une histoire niaise et sans intérêt  mais finalement c'était un livre léger et facile a lire .

Je viens de finir La Maison dans l’œil du chat de Mireille Havet, un petit ensemble de contes et de poèmes à la teneur enfantine et bucolique, bien loin des mots flamboyants et tourmentés du journal intime de l’écrivaine.

me rappelle pas

dernier live que j'ai lue :
Demon slayer : Kimetsu no yaiba, tome 12

"Au Revoir Là-Haut". Un peu décevant... Je trouve que ce livre est surcoté mais pour les gens qui l'ont apprécié, sachez qu'il existe deux adaptations en film et en roman graphique ainsi que deux suites.

Pour le résumé de l'histoire, il s'agit de deux hommes qui ont survécu à la Première Guerre Mondiale, l'un un peu moins que l'autre. Ils décident de monter une arnaque en réponse au peu de considération dont les démobilisés sont victimes. Il y a également une intrigue familiale derrière.

---