Sissi1428 a écrit :
mais non,tes arrière arrière grands parents n'ont pas vécu au moyen-âge
?? Bah, si on remonte dans le temps, on a tous des ancêtres qui ont vécu à cette période, non ? (et même bien plus tôt, comme tu le disais).
Aradalwenn a écrit :
Pour ça que l'antispécisme me paraît plus que subjectif et impossible à appliquer. On peut pas vivre sans tuer, pour dire grossièrement. Genre marcher sur une fourmi, tuer des bactéries en nettoyant chez soi ou en soignant une maladie, tuer un moustique par réflexe car il a encore pompé, tuer un ténia qui envahit un intestin,...
L'antispécisme "n'empêche" rien de ce que tu vient de décrire.
L'antispécisme (en gros) c'est de ne pas accepter de faire passer des intérêts (même "mineurs") des humains au dessus des intérêts (même majeurs, même vitaux) des autres animaux.
C'est de ne pas toujours faire passer l'humain d'abord, juste parce qu'il est humain.
C'est de ne pas pas considérer que l'exploitation, les conditions de vie atroces, les souffrances qu'on impose aux animaux non humains sont acceptables parce qu'ils ne sont pas humains (et que des traitements équivalents seraient considérés comme totalement inacceptables si appliqués aux humains).
Un antispéciste (à tendance végane) n'ira pas écrabouiller exprès, "gratuitement" des fourmis, maintenant il ne va pas s'empêcher de vivre (on peut essayer de faire un minimum attention, mais bon si on tue involontaire une fourmi, bah "tant pis" - c'est pas que c'est sans importance ou pas grave, mais bon c'est comme ça, c'est tout).
Pour des moustiques, on peut faire attention (passer par la prévention) mais si on se fait vraiment attaqué de partout, l'antispécisme ne "dit pas" qu'on ne peut pas s'en débarrasser (et le véganisme non plus - après chacun a ses limites effectivement et certains tueront plus facilement que d'autres, certains auront un niveau de tolérance plus élevé que d'autres, certains auront plus de remords que d'autres).
Aradalwenn a écrit :
parce qu'il y a des vies plus "importantes" que d'autres qu'on le veuille ou non (par exemple, celles de mes chats sont plus importantes que celle d'une vache lambda dans un pré),
C'est ton ressenti, pas une vérité absolue
La vie de tes chats est plus importante
pour toi que la vie d'une "vache lambda" (que qui semble assez logique) ; ça ne signifie pas pour autant qu'un chat vaut plus qu'une vache (ni qu'une vache vaut plus qu'un chat, pourquoi 'devrait y en avoir un qui vaut plus que l'autre ?).
Aradalwenn a écrit :
à commencer par la vie humaine que personnellement je place au dessus, on me demanderait de choisir entre sauver un humain ou n'importe quelle autre animal, ça me fend le coeur mais je sauve l'humain.
Oui "personnellement"
Encore une fois, en soit, dans l'absolu, en quoi un humain vaudrait il plus qu'une loutre, un hippopotame, un pélican, un moineau, un mouton...?
Si l'antispécisme est subjectif, le spécisme l'est au moins autant (sinon bien plus), il repose beaucoup sur des ressentis personnels (et un acquis culturel).
Et l'on peut certes philosopher, se demander quelle vie on place au dessus de quelle autre, mais ce qui est bien c'est que dans la "pratique" au quotidien, on n'est pas si souvent que ça confronter à "une vie contre une vie" : quand on doit décider si oui ou non on achète ce paquet de jambon, si oui ou non, on achète ce rouge à lèvres testé sur animaux, si oui ou non on achète ce sac en cuir, on met en balance une vie de cochon, de rat, de lapin, de vache, de chèvre, ou autre contre une chose qui peut profiter à l'humain, certes, mais qui s'il s'en passe sera loin de lui coûter sa vie.
Peut être que si je devais sauver un humain ou un autre animal, je choisirais l'humain (c'est pas si évident dans mon cas, 'faut voir le contexte mais je peux être antispé tout en sauvant l'humain), reste que ça ne justifie pas l'exploitation des animaux.
Diamonds10 a écrit :
C'est pas grave comme "maladie" et du coup je me demandais si justement des véganes préféraient rester avec leurs démangeaisons plus qu'atroces et leurs bestioles sur la peau que se décider à se débarrasser d'eux.
Les véganes n'agiront pas tous de la même façon ; comme je le disais tous n'ont pas le même niveau de tolérance (ni le même degré d'allergie), tous n'ont pas les mêmes scrupules à tuer. Mais clairement, même si dès que c'est possible, il vaut mieux passer par la prévention et/ou des répulsifs, si on est envahi par des bestioles et/ou malade ni le véganisme ni l'antispécisme "n'impose" de tout subir sans réagir.
Et oui on peut être végan et se débarrasser des acariens si on n'y est allergique (on est quand même dans un cas de défense/(auto)protection là).
Sous le doux poudroiement l'arbre à peine remue de peur de laisser choir la fourrure menue dont ses bras arrondis retiennent la pâleur...